Quarante personnes se sont donné rendez-vous aux jardins vivants avec Eric Mazurier pour découvrir les effets bénéfiques de l'électroculture, une technique qui repose sur le principe d'une pile électrique.
La conférence en plein air
Utopie ou réalité ? Quelques retours d'expérience...
Le repas est l'occasion d'échanges nourris
et de nouvelles rencontres...
et de nouvelles rencontres...
Le chantier participatif s'organise
>> Ramassage de branches mortes, broyat, terreau et terre végétale, pour les uns...
>> Construction du bac, pour les autres (2 m x 3,20 m x 60 cm)
>> Fixation d'un grillage galvanisé qui fera office de première électrode (débord de 20 cm)
>> Remplissage du bac
>> Pose des capteurs
Le bac est équipé de deux antennes alignées sur l'axe du champs magnétique (axe Nord/Sud).
Chaque "antenne" se compose d'un tube de cuivre (diamètre 18 mm) de 4 m de haut, dont 0,50 m dans le sol. Le tube est surmonté de « capteurs », dans notre cas un hérisson de ramonage que l'on a pris soin d'ébouriffer et de galvaniser contre la rouille.
La différence de potentiel électrique entre "l'antenne" et le grillage du pourtour génère un faible courant électrique, qui se diffuse dans la terre dont l'humidité joue le rôle d'électrolyte.
Notre expérimentation se propose de vérifier si ce courant stimule la germination et la croissance des plantes. Rendez-vous dans quelques mois, pour faire le bilan de nos observations.
😊
Quelques mots du journaliste scientifique Maxence Layet, qui retrace l'histoire de l'électroculture en Europe...